"Le language émotionnel du corps : décryptages"
Emotions et Symptômes : correspondances
« Votre corps est un précieux allié, il porte en mémoire
toute votre histoire et la solution à bien des problèmes. Les maladies,
symptômes, malaises ou mal-être sont le langage de ce corps. En retrouvant
les causes de ceux-ci, il devient possible de les dépasser et d’accéder à une
transformation en profondeur… » E.Daves
Toutes les émotions que
vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne
voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de
votre corps.
Les émotions se
manifestent souvent organiquement avec des palpitations cardiaques, des
vertiges, des sueurs, des tremblements...
Bien sûr, l’origine d’une
douleur peut être tout simplement mécanique, un faux mouvement ou un coup
de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications contextuelles, alors
essayez d’entrer « en contact » avec ce qui se joue au plus profond
de vous.
En effet, bien souvent en
thérapie il arrive qu’en en analysant certaines situations dans lesquelles nous
avons eu des maladies par exemple, nous pouvons mettre en relation les
« symptômes » avec une situation du passé où les émotions n’ont pas
pu s’exprimer.
Reconnaissez et acceptez
ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre
ressenti.
« Le mal a
dit » = votre douleur tente de vous dire quelque chose, de vous
signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre
attention sur quelque chose à changer dans votre vie.
Clarifiez ou lâchez-prise
par rapport à la situation qui vous perturbe.
Une fois les émotions
négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous
envoyer ce message de « mal a dit. »
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Les émotions génèrent des
symptômes des expressions de notre corps :
▪ LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
▪ LA COLÈRE retenue ou LA RANCUNE : une
crise de foie.
▪ LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA
PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.
▪ QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON
NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.
▪ QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A
RAVALÉ , une angine, des maux de gorge.
▪ UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE
SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
▪ PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE
MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.
▪ INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et
nuque raide.
▪ CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.
▪ TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules,
sensation d’un fardeau.
▪ SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE
SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.
▪ PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU
BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les
chevilles.
Nombreux chercheurs ont
constaté, trouvé les correspondances
entre les maladies (MAL A DIRE) et les émotions que tentent de sortir
(S-E-DIRE) ou les besoins et les désirs non exprimés, non réalisés :
Voici
quelque exemple :
LES HERNIES :
En règle générale elles expriment de la détresse qui implose à l’intérieur et demande à être libérée.
▪ Désir de rompre ou de quitter une situation où on se
sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement
du matériel.
▪ Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à
réaliser certaines choses qu’on voudrait.
▪ Frustration de travailler dur, se sentir poussé à
aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en
demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.
Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son
message émotionnel de manière plus précise et complémentaire :
Hernie inguinale (dans
l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui
nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable,
mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On
aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était
facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité,
sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend
de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le
soutien.
Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de
demander de l’aide.
Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses
sentiments, de son ressenti.
Refouler ses émotions.
Tout vouloir diriger, ne
pas se laisser porter par la vie mais la contrôler.
MALADIES DU FOIE :
le foie représente les
choix, la colère, les changements et l’adaptation.
On peut souffrir du
foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou
familiaux.
▪ Difficultés d’ajustement à une situation.
▪ Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.
▪ Colère refoulée.
▪ Personnes sujettes aux maladies du foie :
les personnes qui
critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent
souvent.
MALADIES DE LA VESICULE
BILIAIRE :
la vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie
sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
Se battre. Esprit de conquête.
▪ Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.
▪ Sentiment d’injustice. Colère, rancune.
▪ Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une
personne autoritaire.
▪ Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement
retenu.
▪ Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire
un choix, de peur de se tromper.
LA GLANDE THYROÏDE :
▪ Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on
aurait voulu.
▪ Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on
attend de nous.
▪ Impuissance, sentiment d’être coincé dans une
situation, être devant un mur, dans une impasse.
▪ Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être
empêché d’agir.
▪ Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se
sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.
▪ Une déception ou une injustice n’a pas été
« avalée » et est restée en travers de la gorge.
LES GENOUX :
Douleurs aux genoux,
genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de
plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté,
ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on
s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec
cette situation.
▪ Difficultés à accepter les remarques ou les critiques
des autres.
▪ Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes
d’ego, d’orgueil.
▪ Devoir s’incliner pour avoir la paix.
▪ Ambition réfrénée ou contrariée par une cause
extérieure,
▪ Entêtement, humiliation.
▪ Culpabilité d’avoir raison.
▪ Colère d’être trop influençable.
Les maladies LA
PEAU (eczéma, acné, psoriasis
…) :
Les maladies de peau ont
très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation
mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un
manque de communication.
Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation
de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres
peuvent penser de nous.
Eczéma :
▪ anxiété, peur de l’avenir,
▪ difficultés à s’exprimer.
▪ Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre
une contrariété.
▪ Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.
Chez les
enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une
difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en
elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et
culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise
ainsi.
Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.
Acné :
manière
indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce
qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel
que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne
nous approchent pas.
▪ Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de
sa nouvelle apparence.
▪ Honte des transformations corporelles.
▪ Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au
parent du même sexe.
Psoriasis :
personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait
être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème
d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.
▪ Besoin de se sentir parfait pour être aimé.
▪ Souvent une double conflit de séparation, soit avec
deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une
nouvelle situation de séparation.
▪ Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.
▪ Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger
sa vulnérabilité, mettre une barrière.
LES BRAS :
Il y a de nombreuses
causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.
Les bras sont
le prolongement du coeur et sont liés à l’action de FAIRE et de RECEVOIR,
ainsi que l’autorité, le pouvoir.
Les douleurs aux bras peuvent être
liées à de la difficulté à aimer, à ce que je dois faire. Se sentir
inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur
elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.
▪ Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.
▪ Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le
« bras droit » de quelqu’un.
▪ Difficulté à prendre les autres dans ses bras,
à leur montrer de l’affection.
▪ Je m’empêche de faire des choses pour moi-même,
parce que je me souviens des jugements négatifs et des interdictions
durant mon enfance, ce qui m’avait blessé.
▪ Je ne me permets pas de prendre ou je regrette
d’avoir pris quelque chose, ou je pense que j’ai obtenu quelque chose que je ne
méritais pas.
▪ Ou quelque chose me revient de droit , que je n’ai
pas pris, je ressens de la colère.
▪ Se rapporte au fait d’avoir été jugé par ses
parents.
▪ Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour
l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir
l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple…).
▪ Vivre une situation d’échec, devoir baisser les
bras.
LES ÉPAULES (les douleurs des ÉPAULES) :
celles qui PORTENT. Les
épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
Le
fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet
pas, ou qu’on n’ose pas…
On se rend responsable du bonheur des autres, on prend
tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.
▪ Douleurs possibles aussi quand on nous empêche
d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.
▪ Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus,
on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.
▪ On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se
sent pas aidé.
▪ Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la
tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en
libérer.
▪ Colère retenue contre un enfant ou une autre
personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de
prendre un temps de pause.
▪ Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se
sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.
▪ On vit de l’insécurité affective (douleur épaule
gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).
Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l’énergie du
coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et
reçoit (le bras gauche).
Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une
articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
L’énergie doit circuler du
coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
On porte des masques, on
bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes,
surtout à gauche) parfois envers soi-même.
On paralyse ses épaules pour
s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment.
On prend le
fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de
mécontenter l’autre.
Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à
voler de ses propres ailes.
La colonne vertébrale est
aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées (
voir l’illustration ci dessous )
Illustration tirée du
livre de R.Fiammetti : les cartes du langage émotionnel du corps
Lucia MANDRA - Thérapeute
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